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François Gillard, tout un poème !

Partage d’une touchante authenticité avec un homme étonnant d’humanité. Entre quatre yeux, la conversation s’envole. On se laisse porter par ce petit quelque chose qui brille au fond des yeux de François Gillard et le temps n’a plus d’importance…

 

François Gillard
François Gillard

 

Petit François deviendra grand !

C’est à Bex, en 1969, que François pointe le bout de son nez. Il ne savait pas encore que sa destinée ferait de lui un homme au service des autres. Un garçonnet heureux qui grandit au sein d’une famille aimante. Son univers n’a pas de frontières, il veut être chauffeur poids lourds afin visiter le monde. Son appétit d’expérimenter ce qu’il se passe ailleurs, plus loin que l’infini, fait qu’il est un grand rêveur. Il a soif de connaissance, il veut savoir le pourquoi du comment, de ce qui a été, de ce qui est et de ce qui sera. Il peut rester une journée entière dans une bibliothèque, le nez dans les livres. Son esprit vagabond extravague des histoires hors du temps. Il est ce chevalier qui sauve la princesse ; le magicien d’Oz qui guérit les âmes en peine ; ce guerrier au cœur sauvage qui tue le dragon ; Christophe Colomb qui découvre les Amériques ; il est tout ce qui le fait vibrer. A l’âge où la question d’un devenir se pose, François, électron libre dans l’âme, sent en lui comme un vent de liberté, un souffle qui l’entraîne de plus en plus vers un besoin d’indépendance. Pas aisé ainsi de décider de son avenir. Lors de son service militaire, il comprend très vite sa difficulté à accepter l’autorité. De plus, d’évoluer auprès de son grand-père, préposé à l’office des poursuites et faillites, là où les difficultés financières font des gens qu’ils s’évaporent de leur vie dans un silence pesant, lui a confirmé son désir de permettre à quiconque la possibilité de donner l’explication en étant entendu. Il sera donc avocat !

 

Un franc-tireur qui atteint le cœur des gens !

François, bellerin de haut en bas, s’investit pour sa commune. Il est, depuis 2006, membre du Conseil communal comme son père et son grand-père avant lui. Il fait partie aussi de l’association du Mandement de Bex. L’amour pour cette petite bourgade se transmet de génération en génération dans la famille Gillard. Si l’on demande à François de quoi sont emplis ses rêves, il peine à répondre. La vie a fait que son côté fantasmagorique s’est quelque peu endormi pour laisser place à un tempérament pragmatique, il vit un jour à la fois. Malgré tout, en le titillant plus avant, son regard change, il devient presque étincelant. D’une voix claire il dit : «Je sais ! Je sais la réalité de mon rêve le plus fou !» Il confie qu’étant né le jour même où l’homme a posé le pied sur la lune, il rêve de finir sa vie lorsqu’on fera le premier pas sur Mars. Le plus tard possible François, le plus tard possible, s’il vous plaît… Quant à ses priorités, en homme de cœur, il confie que pour lui, son travail remporte la première place. En tant qu’avocat, il est à même d’écouter la souffrance des gens et de leur accorder la parole. En deuxième importance, il place la famille dans sa plus large expression. Elle représente un tout qu’il faut entretenir, bichonner, accompagner dans toutes situations. L’héritage qu’elle laissera pour les générations futures se veut être l’amour qui est le bien le plus précieux. Pour finir, en troisième position, il nomme la patrie. Non pas internationaliste, bien qu’aimant et ayant un grand intérêt pour les vivants de ce monde, François dit que notre pays peut être fier de son évolution et de ce qu’il offre à tous ses habitants. Ce qu’il espère : que les progrès humains aillent dans le sens d’apporter un plus concernant les avancées médicales et sociales.

Déjà l’heure de se quitter !

Le temps n’a pas de temps, il file sans qu’on s’en aperçoive, il faut déjà s’en aller, ailleurs. Ce moment privilégié passé avec François laisse une émotion poétique emplie d’espérance. C’est avec regret qu’on vous laisse, l’ami, et merci pour ce que vous apportez à vos semblables, respect ! Que Dieu vous garde vie le plus longtemps possible… !

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P. Nicod

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