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On a testé pour vous : une journée au cirque !

Au mois d’octobre dernier, nous avons décidé de tester le cirque et pas n’importe lequel : le Cirque Knie. Cela fait des années que nous annonçons leur passage à Aigle sans pour autant y participer. Cette fois-ci c’est fait, nous sommes retombés en enfance le temps d’une journée.

 

 

Le Cirque Knie… ces mots résonnent en moi comme de vieux et bons souvenirs : lorsque quand j’étais toute jeune, j’y allais chaque année avec ma grand-maman. En grandissant, je n’ai plus voulu y retourner, la présence des animaux sauvages me dérangeait. Ma décision avait d’ailleurs été confortée il y a quelques années lorsqu’une plainte avait été déposée contre le cirque par ProTier, fondation de protection des animaux, pour cruauté envers les éléphants. C’est donc en laissant mes préjugés derrière moi que j’appelle le cirque pour obtenir deux accréditations, une pour le photographe, qui, pour l’occasion, n’est autre que mon frère, Alex, et pour moi-même.

 

Avant

Le jour J, soit le mercredi 19 octobre, on se rend à Aigle. Il est un peu plus de 13 h., nous avons deux heures d’avance pour la représentation de l’après-midi. Il m’a fallu expliquer la présence du «Point Chablais» à cinq personnes et patienter une trentaine de minutes pour obtenir les entrées pour le zoo et le spectacle. Notons aussi que la vendeuse de la billetterie du zoo ne parlait pas un mot de Français. Pour une représentation en terre vaudoise, moi, ça m’agace. Bref, les portes du zoo nous sont finalement ouvertes. A mon grand plaisir, mais au grand dam de mon frère, on n’y trouve ni éléphant ni girafe ni fauves. Je suis ravie, je m’extasie même devant les chevaux tous aussi beaux les uns que les autres. J’ai même la chance de caresser un chameau et d’apprécier des zèbres. Bien entendu, je préférerais ne pas voir ces animaux en cage, mais je décide de me prêter au jeu et j’y prends même du plaisir. Le zoo se trouve derrière le chapiteau pour faciliter les déplacements avec les animaux, mais il se trouve également au bord de la route depuis laquelle on peut apprécier les bêtes sans forcément payer une entrée…

 

 

Pendant

L’heure du spectacle étant arrivée, un membre du cirque est venu nous placer. Deux chaises avaient été spécialement déposée tout devant, rien que pour nous. On est extrêmement bien positionnés, on a le sourire aux lèvres. Il faut dire qu’une place comme ça coûte Fr. 80.-. C’est cher tout de même. On peut aussi apprécier le spectacle pour seulement Fr. 20.-, mais là, on est placés tout en haut du côté de l’entrée des artistes et le spectacle est avant tout tourné face aux places les plus chères.

 

Après une animation pour les enfants, la piste est préparée et le spectacle peut commencer, sous les notes de l’orchestre. Pour le premier numéro un personnage rentre sur scène et se déguise en clown. On ne le sait pas encore, mais ce clown sera le fil rouge du spectacle. Il s’agit de l’un des plus grands clowns au monde ; l’Italien primé David Larible. On le voit dans plusieurs numéros dans lesquels il fait participer des membres du public. A chaque passage, c’est un fou rire assuré ! Je ne vais pas tout vous dévoiler, la magie du cirque c’est aussi de se faire surprendre. Je peux toutefois relever certaines performances qui m’ont surprise comme un numéro d’équilibre exceptionnel, «Le Pas de Deux» réalisé par deux artistes du cirque national de Pyongyang. C’était à la fois magnifique, émouvant et spectaculaire, tout comme le Duo Twin Spin ; moi qui pensait que plus personne ne pouvait me bluffer avec un diabolo, le duo m’a littéralement emmenée dans leur univers avec un numéro parfaitement réalisé. Tout comme le public, je suis conquise. Selon moi, le clou du spectacle a été le «Mirror Trapeze», également proposé par des artistes du cirque national de Pyongyang. Mais on a aussi eu droit à de la poésie avec les Ukrainiens du Duo Shcherbak Popov qui ont présenté un numéro de main en main de très haut vol. N’oublions pas les shows avec les animaux. Chevaux, zèbres, chameaux et lamas ont tous eu droit à leur minutes de gloire pour le plus grand plaisir des jeunes comme des plus grands. Finalement, le spectacle se termine comme il a commencé, sur une note émouvante avec le clown qui se démaquille en nous faisant rire une dernière fois et profiter de sa douce voix lors d’un dernier chant. Décidément, ce clown je l’adore !

 

Après

Le Cirque Knie m’a fait retomber en enfance et j’en garde des étoiles pleins les yeux. Quelques bémols tout de même…

 

Le cirque nous vend son programme comme réunissant le meilleur des quatre coins du monde, pourtant on a eu le droit à de nombreux faux pas, comme des massues non rattrapées lors de numéros de jonglage ou des figures manquées lors de la voltige sur chevaux. Ce ne sont malheureusement que deux exemples parmi d’autres. Je reconnais tout de même que l’erreur est humaine, d’autant plus que les artistes ont souvent tenté des exercices audacieux. Il faut également relever leur persévérance, car, malgré quelques couacs, les artistes n’ont pas baissé les bras et ont recommencé jusqu’à y arriver comme à l’occasion d’un quadruple saut périlleux lors du numéro avec les trapèzes. Au troisième essai, ce dernier est enfin réussi sous les cris et forts applaudissements d’un public aux anges.    

 

Revenons maintenant sur les animaux du cirque. Bien que c’est du beau spectacle et que, sur la piste, ils sont traités avec beaucoup de douceur, j’estime qu’ils n’ont rien à y faire. Je me demande aussi pourquoi certains animaux du zoo, comme les singes ou les chèvres naines, ne font pas partie du spectacle… On les garde enfermés dans des cages pour quelle raison ? On pourrait me répondre que ces animaux sont nés ainsi et qu’ils sont heureux… Peut-être… Mais si l’on enfermait des humains dès leur enfance, certes ils ne connaîtraient pas l’extérieur et seraient peut-être heureux, mais est-ce moral pour autant ?

 

Rappelons aussi que le Cirque Knie est une véritable entreprise. Entre le prix des places, un livre vendu à l’entracte et des boissons proposées au prix de Fr. 5.- la bouteille, sans oublier le pop-corn et les glaces, la sortie familiale peut vite coûter très cher… C’est peut-être le prix à payer pour s’offrir un moment d’émerveillement, un instant de magie et de rire. Finalement, le Cirque Knie est un événement à ne pas manquer, il faut le vivre au moins une fois, et pas besoin d’être un enfant pour y prendre du plaisir ; la preuve, avec mon frère on s’y est beaucoup amusés !

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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